Pratiques, rapides, les achats en ligne ont conquis depuis 1994 plusieurs générations de consommateurs. Si l’immense majorité des transactions sont réalisées sans problème, toutes ne sont pas sans risque. Vols de données bancaires, litiges avec des sites frauduleux ou escroqueries, quelles sont les précautions à prendre ? À qui s’adresser en cas de fraude à la carte bancaire ?
En 2023, près de 40 millions de Français ont fait des achats sur Internet. La majorité du temps, tout se passe bien, mais 7 % d’entre eux ont été victimes d’usurpation d’identité pour réaliser un vol sur leur compte bancaire.
Sécuriser vos données bancaires
Pour protéger vos données bancaires en ligne, il existe quelques réflexes simples, mais qui peuvent éviter les mauvaises surprises :
- Utilisez un mot de passe sécurisé : il ne faut pas que cela soit une information personnelle ou un mot de passe comme 12345. Il vaut mieux le retenir par cœur que de le noter.
- Utilisez l’authentification à double facteur : même si le pirate a votre mot de passe, la double authentification vous envoie un e-mail ou un SMS supplémentaire.
- Ne donnez jamais les codes d’accès de votre compte, même à votre banque : elle ne vous le demandera jamais.
- N’enregistrez pas vos mots de passe et vos cartes sur des équipements qui ne vous appartiennent pas ou sur des sites que vous ne connaissez pas, et déconnectez-vous après utilisation.
Comment repérer les sites frauduleux ?
Pour repérer les sites mal intentionnés, il y a des signes qui ne trompent pas.
Tout d’abord, regardez bien l’URL du site dans la barre d’adresse : assurez-vous que l’adresse commence par “https” et non par “http” (le “s” signifie que le site est sécurisé, ce qui donne une première indication).
Ensuite, si vous trouvez une faute ou un ajout de chiffre dans la suite de l’URL, il peut s’agir d’un site frauduleux ! Par exemple, un site qui veut se faire passer pour le site Internet Disney pourrait avoir dans son URL “clisney”, pour tromper le visiteur grâce à la proximité visuelle entre le “d” et le “cl”.
Puis vérifiez toutes les informations possibles : avis des clients sur le site, informations sur le marchand ou le vendeur, prix (des prix trop bas peuvent mettre la puce à l’oreille), design du site, et enfin, si le doute persiste, les conditions de vente.
Que faire en cas de problème ?
En cas de piratage constaté à la suite d’un achat en ligne, la première chose à faire est de contacter votre banque pour faire opposition à la carte bancaire, puis de demander le remboursement des opérations frauduleuses, ce qui est possible jusqu’à 13 mois après la date de l’opération.
Il est possible ensuite de signaler le site frauduleux sur la plateforme Perceval grâce à une démarche en ligne sur le site service-public.fr.
Pensez à la “protection juridique universelle”
La protection juridique (PJ) en France a connu un bond, avec un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros en 2021. La raison ? L’augmentation du nombre de litiges et donc le besoin croissant de se faire aider dans ces situations pénibles. « Il faut savoir que la protection juridique n’est pas systématiquement incluse dans les contrats, indique Olivier Quarteron, responsable IARD de la Mutuelle d’Assurance Solidaire. Par ailleurs, on pense souvent être protégé, mais il s’agit parfois uniquement de la protection juridique liée à l’habitat, à l’automobile ou à la santé. Bref, au contrat auquel elle est reliée. » Rien donc concernant la consommation et les achats sur Internet. Olivier Quarteron conseille donc de souscrire à une protection juridique universelle de façon à couvrir tous les litiges, y compris ceux avec les organismes bancaires, avec les services publics et avec les organismes sociaux. Avec la PJU, tous les aléas de la vie qui nécessitent de batailler sont pris en compte, de l’erreur médicale à la contestation de vos impôts en passant par le divorce et la pension alimentaire, les litiges avec son garagiste, ou même le harcèlement sur les réseaux.
Pour plus de renseignements, rendez-vous sur la page garantie ou contactez votre conseiller mutualiste.
Source : Bonne Santé Mutualiste