Grâce à des cellules souches capables de produire de l’insuline ou reprogrammées pour en produire, des patients atteints de diabète de type 1 parviennent à créer leur propre insuline après la greffe. Une prouesse qui ouvre des perspectives thérapeutiques, et qui aura des conséquences financières de taille puisque le diabète représente 10 % des dépenses de santé mondiale !
9 millions de personnes dans le monde, 300 000 en France, doivent s’administrer quotidiennement de l’insuline via des injections pour réguler leur taux de sucre dans le sang et éviter des complications cardio-vasculaires.
Le diabète de type 1 concerne 10 % de la population
Un chiffre qui augmente de près de 4% par an depuis plusieurs années chez les enfants. Plusieurs recherches, en Chine, mais aussi en France, ont montré que la greffe de cellules qui produisent de l’insuline permet à l’organisme du patient greffé de se remettre à produire sa propre insuline.
En Chine, il s’agissait des propres cellules de la patiente reprogrammées. Des chercheurs de l’université de Shanghai sont parvenus au même exploit avec un patient atteint de diabète de type 2.
Pour l’heure, la thérapie par cellules souches reste aujourd’hui coûteuse et exceptionnelle, pour certains cas sévères, mais elle ouvre des perspectives.
Quelques chiffres
- En France, en 2019, plus de 3,5 millions de personnes étaient traitées pour un diabète, 300 000 d’entre elles pour un diabète de type 1.
- En 2019, le montant des dépenses liées au diabète était de 760 milliards de dollars, soit 10 % des dépenses mondiales de santé. À l’horizon 2045, ce montant devrait s’élever à 845 milliards de dollars (International Diabetes Atlas).
- En France, en 2019, les dépenses liées au diabète étaient de 7,2 milliards d’euros (Caisse nationale de l’Assurance maladie).