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Sécurité sociale, la politique ne change pas

Vie de la Mutuelle | Publié le 22 janvier 2018

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Comme chaque année, nous assistons à un désengagement du régime obligatoire et les mesures envisagées devraient couter 800 millions d’euros aux mutuelles.

D’après les prévisions du gouvernement, l’assurance maladie devrait dégager un excédent d’un milliard d’euros pour l’exercice 2019. Ce possible rétablissement des comptes se fera au prix de coups de rabots qui additionnés dessinent une politique d’économie drastique.

L’ONDAM devrait s’établir à 2.3% ce qui, compte tenu des avancées technologiques du vieillissement de la population, est un objectif qui ne sera réalisé qu’en transférant une partie des coûts sur les mutuelles, le budget des ménages et en pressant une fois encore la qualité des soins hospitaliers.

Pour les mutuelles, l’augmentation du forfait hospitalier amènera une prise en charge de l’ordre de 200 millions d’euros.

La participation des organismes complémentaires à la convention médicale quant à elle devrait s’élever à 100 millions d’euros.

Il ne faut pas oublier l’avenant à la convention des pharmacies d’officines signée en juillet dernier pour 120 millions d’euros.

Pour l’hôpital public, c’est un peu plus d’un milliard d’euros d’économie supplémentaire qui est prévu alors que les moyens sont déjà plus que limités et le personnel au bord de l’explosion.

Ce gouvernement ne déroge pas aux politiques menées par les gouvernements qui l’ont précédé.

Le financement par choix politique est toujours insuffisant et l’équilibre de l’assurance maladie passe par une réduction drastique de la dépense au détriment de l’accès aux soins, de la qualité des soins dispensés par l’hôpital public, du budget des ménages et du coût des mutuelles qui subissent le désengagement du régime obligatoire. 


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