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Mieux sensibiliser, repérer et accompagner les femmes touchées par cette maladie gynécologique, car il n’y a pas une mais des endométrioses.
Endométriose : c’est quoi ?
L’endométriose est une maladie gynécologique fréquente, qui concerne une femme sur dix. Elle est liée à la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine, mais en dehors de l’utérus. Différents endroits du corps peuvent être touchés, comme les ovaires, les ligaments utérosacrés, le rectum, la vessie, le vagin.
Quels sont les symptômes ?
L'endométriose peut se traduire par une grande variété de symptômes. C’est ce qui rend le diagnostic, parfois difficile à faire.
On a coutume de dire qu’il existe autant d’endométriose que de personnes atteintes, il est donc impossible d’établir un profil type des personnes atteintes.
Les règles douloureuses et abondantes sont les principaux symptômes de l’endométriose. Une fatigue chronique peut aussi s’installer, due aux douleurs fortes et non gérées. En effet, pour gérer une douleur régulière, constante, la femme va puiser dans ses réserves. Les nuits sont souvent incomplètes toujours pour la même raison. Le corps fatigué ne peut pas se reposer complétement.
Les rapports sexuels peuvent eux aussi être impactés par des douleurs ressenties lors de la pénétration. C’est un des symptômes permettant le diagnostic de l’endométriose. Il est donc important d’en parler, sans gêne, au médecin en consultation.
Parmi les autres symptômes qui peuvent être présents :
- Troubles digestifs
- Troubles urinaires
- Douleurs pelviennes et lombaires
- Infertilité
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EN CHIFFRES
- 1 personne menstruée sur 10 souffre d’endométriose,
- 7 ans en moyenne pour diagnostiquer la maladie,
- 70 % des personnes atteintes de cette pathologie souffrent de douleurs chroniques invalidantes,
- 40 % des cas d’infertilité sont dus à l’endométriose,
- 0 traitement spécifique à l’endométriose actuellement, il est seulement possible d’en diminuer les symptômes
- Les chercheurs estiment que l’endométriose serait imputable à 50 % à des facteurs génétiques et à 50 % à des facteurs environnementaux.
(Source des chiffres : INSERM – Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale)
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-- IMPORTANT --
En 2023, 16 243 femmes ont bénéficié d’une affection longue durée pour endométriose (ALD31), soit 2 fois plus qu’en 2020 grâce aux actions de l’Assurance Maladie visant à harmoniser et favoriser l’accès à l’ALD 31.
Il existe des critères d’admission de l’endométriose en ALD 31 pour avoir une prise en charge à 100 % de ses soins en lien avec la pathologie.
Voilà les critères d'admission de l'endométriose en ALD 31
Une ALD dite « hors liste » ou ALD 31 est une maladie grave qui n'est pas dans la liste des 30 ALD, qui évolue sur une durée prévisible supérieure à 6 mois et dont le traitement est particulièrement coûteux.
Pour que les examens et les soins soient acceptés en ALD hors liste 31, la prise en charge de l'endométriose doit comprendre obligatoirement un traitement médicamenteux.
2 critères parmi les 4 suivants sont également obligatoires et doivent donc être présents :
- Une hospitalisation à venir ;
- Des actes techniques médicaux répétés ;
- Des actes biologiques répétés ;
- Des soins paramédicaux fréquents et réguliers.
Parlez-en à votre médecin, renseignez vous auprès de l’assurance maladie.
Et surtout ne restez pas seule, osez en parler !
📌 RESSOURCES 📌
Vous pouvez trouver un bon nombre d’informations sur l’endométriose, les filières, la recherche, les droits des patientes et toutes les questions que vous pouvez vous poser sur les sites suivants :
