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Halte au grignotage!

Prévention & actions sociales | Publié le 10 septembre 2024

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Plus de 90 % des lycéens et étudiants l’avouent : ils grignotent ! Occasionnellement ou régulièrement, le grignotage, aussi appelé “snacking”, est néfaste sur la santé. Quelles sont les causes et les conséquences de ce plaisir coupable et comment reprendre de bonnes habitudes alimentaires ?

Le grignotage, c’est la consommation d’aliments et de boissons en dehors des repas principaux. Le plus souvent, ce sont les produits sucrés ou gras qui ont la part belle.

Prêts à consommer, fabriqués et marketés par les industriels de l’agroalimentaire, ces produits sont en fait des “calories vides”: ils n’apportent rien à l’organisme, à part des calories.

 

 Des causes diverses 

Certains jeunes grignotent parce qu’ils ne mangent pas assez durant les repas ou sautent un des repas de la journée, la plupart du temps le petit déjeuner. Dans ce cas, la fringale arrive légitimement. Mais d’autres avouent grignoter par fatigue,

par ennui, ou en réponse à des émotions négatives comme la tristesse, le stress, l’anxiété ou encore la colère. De manière générale, plus les jeunes sont collés aux écrans, plus ils ont tendance à grignoter, influencés par les publicités.

 

 Des conséquences sur le corps et l’esprit 

Si le grignotage vient parfois combler une carence émotionnelle, il s’accompagne sur le long terme d’une perte de l’estime de soi, tant par le fait d’avoir pris du poids que par le fait de n’avoir pas réussi à se contrôler. Il faut dire que le fait de grignoter est une sorte de piège : il active le circuit de la récompense avec la libération de dopamine, hormone à laquelle le cerveau devient rapidement “addict“.

Le grignotage laisse également des traces sur les organismes : en digérant constamment, le tube digestif fatigue l’organisme et affaiblit les défenses immunitaires. Enfin, ces calories vides sucrées et grasses peuvent provoquer des maladies chroniques graves, telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, voire des cancers.

 

 Quelques conseils 

La frustration a tendance à aggraver le problème en devenant de véritables compulsions et troubles du comportement alimentaire. Au contraire, il faut manger de tout, en quantité suffisante, “en conscience” et en apprenant à équilibrer ses menus. Et si un petit creux se faire sentir vers 16 heures, il ne faut pas hésiter à se préparer un petit goûter avec par exemple des fruits secs, du pain, du chocolat, un laitage ou un fruit.

Habitude installée, le grignotage nécessite d’identifier les émotions associées : s’interroger d’abord sur notre manière d’appréhender l’alimentation, mais également noter les émotions qui nous traversent lorsque nous grignotons, pour contrer cette mauvaise habitude et s’occuper autrement

 

Source : Bonne Santé Mutualiste


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