De l’alcool arôme grenadine ? Des cigarettes électroniques saveur barbe à papa ? Une exploitation des goûts de l’enfance par les marques pour attirer ton attention sur leurs produits ! Objectif : entraîner dans une consommation régulière, voire vers la dépendance. Comment ne pas tomber dans le piège et ne pas être attiré par les sirènes du marketing ?
Pour échapper à l’hameçonnage des marques, il faut d’abord comprendre les techniques de marketing qu’elles utilisent. Couleurs vives, images accrocheuses, utilisation des codes de ta génération ont vocation à créer une connexion avec le futur utilisateur, en provoquant un phénomène d’identification au produit.
Une manipulation émotionnelle
Les marques se servent des émotions pour se rapprocher de leur cible. Elles cherchent à se connecter avec les désirs d’appartenance, de liberté, ce qui rend vulnérable à une consommation précoce. Les publicités présentent souvent des groupes d’amis s’amusant. Même chose du côté des influenceurs, qui vont renforcer l’idée que consommer ces produits est synonyme de plaisir, de popularité, et accentuer la “pression sociale” qui pousse à consommer des substances nocives. C’est de la manipulation émotionnelle.
Des substances qui restent nocives
Pour les marketeurs, c’est quasiment une science, utilisant en 4 stratégies types :
- La stratégie CCP (connivence, complicité et proximité) pour cibler les “enfanlescents”
- La stratégie AEC (accompagnement, empathie et compréhension) pour cibler les “adonaissants”
- La stratégie UEF (uniformité, exercice de singularité et fabrication standardisée) pour les adolescents
- La stratégie des 3F (fun, free et for us) pour les adulescents.
Quand il s’agit de vendre un téléphone ou des serviettes hygiéniques, ces procédés peuvent faire sourire. Néanmoins, quand il s’agit de te vendre des substances toxiques, c’est problématique. C’est important de décrypter ces incitations à la consommation.
Les adolescents doivent se renseigner sur les effets à long terme de la consommation d’alcool et de tabac, et même de sucre. Et avant de tester ce produit qui semble si tentant, se poser une question : pourquoi souhaite-t-on l’essayer et en a-t-on vraiment besoin ?
Source : Bonne Santé Mutualiste