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Logement : la solution de l’habitat partagé

Vie de la Mutuelle | Publié le 09 février 2024

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Qui n’a pas rêvé d’être le colocataire de Monica ou de Joey dans Friends, ou d’intégrer l’Auberge espagnole en compagnie de Romain Duris ? L’habitat partagé, ou colocation, touche désormais tous les publics, des étudiants aux seniors. Mais est-ce délibéré ? Quels sont les avantages et les écueils de la colocation ? Et quelles sont ses nouvelles formes ?

 

La colocation peut se définir comme un mode de vie consistant à partager une résidence principale avec une ou plusieurs personnes qui ne se connaissent pas forcément, unies par un contrat unique ou de plusieurs contrats. En 2014, la loi Alur a mis un cadre à un mode de vie qui, jusqu’alors, ne bénéficiait d’aucun statut spécifique.

 

 Un mode de vie pas si marginal 

L’association Consommation logement et cadre de vie estime qu’un Français sur 6 a vécu, au cours de sa vie, en colocation. Si la majorité des habitats partagés sont des colocations étudiantes (58 %), les actifs les talonnent à 36 % (étude LocService de 2021).

Aujourd’hui, ce mode de vie touche un public plus large que les étudiants, avec des familles monoparentales, des personnes divorcées, des seniors, et n’est plus l’apanage de la ville. En effet, de nombreuses colocations s’installent à la campagne.

 

 Un mode de vie mutualisé 

Mais pourquoi partager son logement? Une des pistes pourrait être la mutualisation des coûts, à une période d’inflation grandissante où l’accès à un logement individuel et toutes les dépenses que cela comporte peuvent être compliqués. Partager le loyer, les factures, parfois les courses, les meubles et l’électroménager est effectivement une source d’économies non négligeable, d’autant plus que les logements sont plus grands. La gestion des dépenses communes peut toutefois s’avérer compliquée, car les colocataires sont tous solidaires, notamment pour le loyer.

 

 Vivre en communauté 

Rencontrer de nouvelles personnes est, selon l’étude LocService, la principale raison de choisir ce mode de vie. Il faut dire que la crise sanitaire et les confinements sont passés par là.

La colocation est génératrice de lien social et de convivialité, si tous les colocataires ont une vision commune du vivre ensemble. Elle nécessite de s’adapter à chacun, d’organiser la vie quotidienne et les tâches afférentes, et de respecter l’intimité et les limites de tous. Alexandre, 37 ans, salarié, ajoute: «Si tout le monde est sur la même longueur d’onde, la coloc est une vraie expérience de vie, qui permet de vivre en communauté, de s’entraider, de se soutenir, tout en ayant une chambre à soi.»

 

L’ÉCO-COLOCATION,  UNE NOUVELLE FORME D’HABITAT PARTAGÉ

Face aux enjeux environnementaux, l’éco-colocation a le vent en poupe, notamment chez les jeunes actifs. «La colocation est déjà un mode de vie écologique, puisque le chauffage, l’électricité, la connexion Internet, les appareils électroménagers sont mutualisés. Mais ce que l’on souhaite, c’est aller plus loin et limiter au maximum notre impact environnemental», nous explique Hélène, 26 ans, en écocolocation à Grenoble.

La maison de ville est donc meublée en seconde main, le petit potager produit les légumes toute l’année grâce au compost, les achats se font en vrac... ce nouveau type d’habitat partagé permet d’expérimenter une vie à plusieurs, rassemblés autour des valeurs écologiques.

 

Source : Bonne Santé Mutualiste


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